Lorsque, après une courte montée, apparaît le temple, on ne peut s’empêcher de le trouver un peu théâtral. De fait, posté comme une vigie à la pointe sud de l’Attique, sur ce qu’Homère appelait le « rocher sacré », il occupe un site grandiose, perché au bord d’un à-pic de 60 m plongeant dans les flots. Même au milieu de la foule, vous n’échapperez pas à la puissance d’évocation de ce que l’on appelait jadis le « cap des Colonnes ».