Dès que l'on franchit la porte festonnée de couleurs acidulées, on est saisi par une ambiance irréelle. La nef a été débarrassée de ses bancs - tout comme du curé, autorisé à entrer une fois l'an, pour les baptêmes. La vision du culte fervent pratiqué en l'honneur de saint Jean-Baptiste, qui trône sur le maître-autel, est tout à fait unique. Des centaines de chandelles éclairent les fidèles venus vénérer les statues de saints alignées le long des murs et consulter le chaman, qui s'aide d'aiguilles de pin fraîches.