Ces trois maisons contiguës rappellent le passé hanséatique de la cité lorsque les marchands y prospéraient. La plus étroite des trois, au no 21, est aussi la plus jeune puisqu'elle date du 18e s. La suivante a été construite en 1646 et s'orne d'un portail baroque ajouté cent ans plus tard. Mais la plus émouvante et aussi la plus ancienne, légèrement en retrait de la rue, a été élevée au 15e s. Sa façade toute de guingois est coiffée d'un pignon à redans, et sa porte est encadrée, comme il était alors d'usage, de bancs de pierre.