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Comme son voisin, le Banat, le Crisana n'est devenu roumain qu'en 1920. Les villes d'Oradea et d'Arad portent donc le sceau des Habsourg, tout comme les stations thermales qui rappellent le temps où l'aristocratie d'Europe de l'Est venait ici prendre les eaux. Les trois rivières de Cris ont formé la grande plaine qui s'étend au pied des monts Apucènes. Cette chaîne aux reliefs karstiques, qui sépare le Crisana de la Transylvanie, est parsemée de villages isolés, à l'architecture traditionnelle (maisons et églises de bois).