Couronnant un étroit piton avec lequel il semble faire corps, ce monastère consacré à saint Nicolas remonte au 15e s., voire au 14 ou 13e s. Parvenu en haut des escaliers, on pénètre dans le réfectoire puis dans le catholicon (16e s.), église étroite et coiffée d'un dôme sans fenêtre, l'étage supérieur abritant les cellules des moines. Attardez-vous devant les fresques très expressives, chefs-d'oeuvre d'harmonie du Maître Théophane le Crétois (16e s.), en particulier devant la Vierge à l'Enfant et la grande composition du Jugement dernier.